Tous aux grands rassemblements « Bye bye la chasse à courre » le samedi 30 mars !

La saison de chasse à courre touche à sa fin, avec son lot d’accidents, de violence, de maltraitance animale, d’embouteillages, de passe-droits et de coups de fouets.

Pour la seconde année consécutive, les opposants à la vénerie organisent une grande fête pour célébrer le retour du printemps et la fin de la barbarie dans nos forêts !
La première édition avait réunit 1000 personnes à Compiègne, et c’est cette fois dans quatre villes que de la musique et des fleurs accompagneront les cortèges : Rambouillet (78), Paimpont (35), Pont-Sainte-maxence (60) et Castelnau-de-Montmiral (81). Le mouvement contre la chasse à courre ayant pris une ampleur nationale, il est important que des personnes de toutes les régions puisse sortir et faire entendre leur voix !


Cette saison a été riche en émotion pour toutes celles et ceux qui sont sortis en forêt, pendant les chasses, pour montrer leur ras-le-bol de cette pratique. Malgré les violences des veneurs et de leurs valets, des animaux ont pu être sauvés et des accidents évités grâce à cette présence pacifique.

Soyons nombreux à fêter le retour du calme dans les forêts, à célébrer la vie sauvage, à se retrouver autour des valeurs positives qui animent ce mouvement !

Soyons nombreux pour dire « Bye-bye à la chasse à courre », et faire de cet au-revoir un adieu définitif !

Voici les évenements Facebook de ces rassemblements, où vous trouverez plus d’informations, et des organisations de co-voiturage (cliquez sur la photo) :




Commentaires

9 réponses à “Tous aux grands rassemblements « Bye bye la chasse à courre » le samedi 30 mars !”

  1. Bravo, bravo que du bonheur, protegeons nos animaux contre cette pratique barbare, raz le bol de ces chasseurs nous voulons nous promener libres et profitez de la faune et de la flore, soyons nombreux et promenons nous dans les bois faisons reculer ces barbares…..

  2. Stop à la poursuite et au meurtre en chasse à courre.

  3. Il faut continuer à lutter contre cette barbarie.👊🏾

  4. il est grand temps d’évoluer et que le bon sens prenne le relais!!!

  5. Je soutiens votre cause.
    Merci de me tenir au courant de vos actions. S’il y en a dans ma région, je serai là. Mais je doute qu’il y en ait dans ma région, car je ne crois pas qu’il y ait de forêt avec des cerfs, ici. Plutôt de la garrigue.

  6. Avatar de BENEDITE
    BENEDITE

    Je voulais juste partager avec vous un texte magnifique, un poème d’Alfred de Vigny – La Mort du Loup – Lisez-le jusqu’au bout (en espérant avoir eu assez de place pour tout le texte) …

    Les nuages couraient sur la lune enflammée
    Comme sur l’incendie on voit fuir la fumée,
    Et les bois étaient noirs jusques à l’horizon.
    Nous marchions sans parler, dans l’humide gazon,
    Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
    Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
    Nous avons aperçu les grands ongles marqués
    Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
    Nous avons écouté, retenant notre haleine
    Et le pas suspendu. — Ni le bois, ni la plaine
    Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
    La girouette en deuil criait au firmament ;
    Car le vent élevé bien au dessus des terres,
    N’effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
    Et les chênes d’en-bas, contre les rocs penchés,
    Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
    Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
    Le plus vieux des chasseurs qui s’étaient mis en quête
    A regardé le sable en s’y couchant ; Bientôt,
    Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
    A déclaré tout bas que ces marques récentes
    Annonçait la démarche et les griffes puissantes
    De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
    Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
    Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
    Nous allions pas à pas en écartant les branches.
    Trois s’arrêtent, et moi, cherchant ce qu’ils voyaient,
    J’aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
    Et je vois au delà quatre formes légères
    Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
    Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
    Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
    Leur forme était semblable et semblable la danse ;
    Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
    Sachant bien qu’à deux pas, ne dormant qu’à demi,
    Se couche dans ses murs l’homme, leur ennemi.
    Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
    Sa louve reposait comme celle de marbre
    Qu’adorait les romains, et dont les flancs velus
    Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
    Le Loup vient et s’assied, les deux jambes dressées
    Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
    Il s’est jugé perdu, puisqu’il était surpris,
    Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
    Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
    Du chien le plus hardi la gorge pantelante
    Et n’a pas desserré ses mâchoires de fer,
    Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
    Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
    Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
    Jusqu’au dernier moment où le chien étranglé,
    Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
    Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
    Les couteaux lui restaient au flanc jusqu’à la garde,
    Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
    Nos fusils l’entouraient en sinistre croissant.
    Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
    Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
    Et, sans daigner savoir comment il a péri,
    Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

    II

    J’ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
    Me prenant à penser, et n’ai pu me résoudre
    A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
    Avaient voulu l’attendre, et, comme je le crois,
    Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
    Ne l’eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
    Mais son devoir était de les sauver, afin
    De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
    A ne jamais entrer dans le pacte des villes
    Que l’homme a fait avec les animaux serviles
    Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
    Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

    Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d’Hommes,
    Que j’ai honte de nous, débiles que nous sommes !
    Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
    C’est vous qui le savez, sublimes animaux !
    A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse
    Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
    – Ah ! je t’ai bien compris, sauvage voyageur,
    Et ton dernier regard m’est allé jusqu’au coeur !
    Il disait :  » Si tu peux, fais que ton âme arrive,
    A force de rester studieuse et pensive,
    Jusqu’à ce haut degré de stoïque fierté
    Où, naissant dans les bois, j’ai tout d’abord monté.
    Gémir, pleurer, prier est également lâche.
    Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
    Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler,
    Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. « 

  7. […] le communiqué d’AVA, avec les quatre rendez-vous en forêt […]

  8. non à la venerie, non à la tradition barbare et cruelle envers des êtres sensibles. Oui par contre à l’évolution, à l’éveil de la conscience, à la modernisation, à l’évolution de l’homme et de ses pratiques

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