Mardi 22 mars, forêt de Rambouillet. L’équipage “Bonnelles” traque un cerf qui court se réfugier dans le village de Grosrouvre (78), contre le portail d’une propriété.
Les veneurs, violant clairement la loi de 2019 et protégés par la Gendarmerie, le tuent à l’arme blanche ! Après un premier coup d’épieu, le cerf se traîne de l’autre côté de la rue et est achevé au sol.
Impossible de faire plus clair dans la loi pourtant :
“Art. 7.-En grande vénerie, lorsque l’animal est aux abois ou au ferme (sur ses fins, pris, forcé ou hallali courant) et qu’il se trouve À PROXIMITÉ D’HABITATIONS, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d’établissements accueillant du public, IL EST GRACIÉ.”
Les veneurs, eux, arguent que le cerf était blessé et devait être achevé… Sauf que dans ce cas la loi est toute aussi précise :
“Si ce résultat n’est pas atteint ou si les moyens requis ne permettent pas raisonnablement de contraindre l’animal, le responsable de l’équipage avise la gendarmerie, la police nationale, le maire de la commune ou le service en charge de la police de la chasse, qui décide de faire appel aux services d’un vétérinaire.”
Selon un habitant, le maire a bien demandé à un vétérinaire de venir sur place, mais les gendarmes avaient déjà donné leur accord pour tuer le cerf “rapidement”, sur demande des veneurs !
La chasse à courre est une barbarie féodale qui agit au-dessus des lois de ce pays ! La Gendarmerie de Rambouillet doit rendre des comptes !
Une chose est sûre : seule une mobilisation populaire constante est en mesure empêcher ces débordements. À BAS LA CHASSE À COURRE !
[ Vous pouvez soutenir Pierre Rigaux et Nos Viventia, qui ont relayé ces images, sur Tipee ou là 👉 https://www.nosviventia.com/ ]
💐🕊 Tous au rassemblement de Compiègne le samedi 2 avril !
Inscrivez-vous sur l’évènement Facebook.