Voici les images exclusives de cette belle victoire populaire. Un exemple pour tous les villages de France, à partager massivement !
Le récit de toute l’histoire, pour couper court aux mensonges :
Vers 10h30, un cerf est aperçu dans les pâtures attenantes à une maison, en plein quartier des Buts, à Bonneuil-en-Valois. Il est poursuivi par une meute de chiens !
C’est l’équipage de Villers-Cotterêts qui le traque depuis la forêt de Retz. Les photographes animaliers du coin le reconnaissent : c’est un cerf qui boitait depuis quelques temps, et qui venait souvent dans la parcelle de forêt collée au village, « la queue de Bonneuil », dans laquelle l’équipage n’était d’ailleurs pas censé chasser.
Les chiens le poursuivent dans le jardin d’une famille, en lui mordant les pattes arrières. Affolé et épuisé, il essaie de se débarrasser d’eux, mais ils ne le lâchent pas. Le voilà pris au piège contre un grillage, qui donne sur la rue des Buts. Il tente de le sauter mais trop fatigué, il n’y arrive pas.
Là, un chasseur l’attend et pointe ce qui semble être un fusil sur lui ! Une jeune fille se met à crier et rameute les riverains, qui s’interposent avec véhémence ! Les chasseurs, pris à partie et débordés par la mobilisation des habitants, insistent pourtant longuement en inventant tous types d’excuses pour pouvoir tuer le pauvre cerf. Le face-à-face durera plus d’une heure, en présence du Maire Gilles Laveur qui les a rapidement rejoint. Bonneuil-en-Valois avait fait voter un arrêté interdisant la chasse à courre en 1984 mais les exactions de ces barbares n’ont jamais cessé.
Pendant tout l’incident, le propriétaire veille sur le cerf et défend physiquement aux chasseurs de pénétrer chez lui. Tout le monde a encore en tête l’image d’Alain Drach enjambant le portail du pavillon de Lacroix-Saint-Ouen en octobre dernier. Il autorise Christian Ferté (qui remplace le Baron Velge à la tête de l’équipage ce jour-là) à entrer pour récupérer sa meute de chiens et repartir, sous la surveillance de tous. Il est midi.
Une fois les veneurs définitivement repoussés hors de la ville, le cerf peut enfin se reposer, sous la garde des habitants, qui évitent de l’approcher pour ne pas lui faire peur. La Gendarmerie passera enfin jeter un oeil, après la bataille.
Et deux heures plus tard, les habitants soulagés aperçoivent le cerf trottiner jusqu’à la sente de la forêt, où il retrouvera le calme et la vie sauvage malgré ses blessures.
C’est une belle victoire pour les populations qui n’en peuvent plus du comportement des chasseurs à courre, méprisants et menaçants au possible, se croyant au-dessus des lois.
C’est un nouvel exemple que la solidarité des gens dans leur quartier peut permettre de sauver des animaux et de repousser les barbares qui les pourchassent par loisir !
Transformons chaque quartier, chaque village, chaque lotissement en sanctuaires pour les animaux qui viennent s’y réfugier.
La chasse à courre doit être abolie !
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